Qu’est ce que les murales ?
Les murales sont d’immenses fresques très colorées peintes sur les murs. Il en existe des centaines, si ce n’est des milliers dans tout le pays. Elles sont un hymne à la patrie, un hommage à la révolution ou à un événement précis, à Sandino ou un reflet de la vie quotidienne.
Quelques murales
Los martires del 23 de julio 1959

Cette murale rend hommage à la manifestation et aux quatre étudiants morts pour la cause : José Rubi, Mauricio Martinez, Sergio Saldaña, Erick Ramirez. Contexte :
« Au cours des années 50, le mouvement étudiant contre la dictature du dictateur Somoza s’organise et se mobilise autour de deux revendications majeures : l’autonomie universitaire et les demandes de mise en liberté des étudiants et professeurs emprisonnés pour des raisons politiques. La réforme de l’université devient un débat de société qui sera finalement tranchée par le pouvoir en mars 1958, date de la reconnaissance officielle de l’autonomie universitaire. Avec la conquête de l’autonomie, le mouvement obtient une première victoire ternie, peu après, par les événements du 23 juillet 1959. Ce jour là, les étudiants de Leon entreprennent une marche pour protester contre « la tuerie de El Chapparal ». La répression est violent : la manifestation est dissoute sous les tirs de la Garde nationale et se solde par la mort de quatre étudiants et une dizaine de blessés. La commotion suscitée par ces événements tragiques marque le début de la radicalisation du mouvement étudiant jusque là influencé par les conservateurs et les libéraux dissidents. »
Extrait de Lionel Bar, Communication et résistance populaire au Nicaragua, l’Harmattan
Murale sur le mur de l’Université de Leon, le 29 août 2009. Photo Hélène Legay.
Por la liberdad hemos luchado y hoy juramos defenderla
Traduction : « Nous nous sommes battu pour la liberté, aujourd’hui nous jurons que nous la défendrons. Université de Leon. »
Murale proche de l’Université de Leon, le 29 août 2009. Photo Hélène Legay.
L’agriculture

Murale d’Esteli, juillet 2009. Photo Hélène Legay
No botar basura

Traduction : « Ne jetez pas vos déchets ».
Murale d’Esteli, juillet 2009. Photo Hélène Legay
Solidarité

Murale d’Esteli, juillet 2009. Photo Hélène Legay
L’homme au cocktail Molotov

Image symbole de la révolution sandiniste prise par Susan Meiselas
Murale d’Esteli, juillet 2009. Photo Hélène Legay
El arte es arma del pueblo

Traduction : « L’art est une arme du peuple »
Murale d’Esteli, juillet 2009. Photo Hélène Legay
Personnage d’el Güegüense

Murale d’Esteli, juillet 2009. Photo Hélène Legay
Portrait de Sandino

« Un pueblo que no conoce su historia, que no transmite sus tradiciones de padre a hijos, es un pueblo que no merece vivir, que no tiene derecho a la supervivencia »
Traduction : « Un peuple qui ne connait pas son histoire, qui ne transmet pas ses traditions de père en fils est un peuple qui ne mérite pas de vivre, qui ne possède pas de droit de survie. »
Murale d’Esteli, juillet 2009. Photo Hélène Legay
La fleur de Sacuanjoche et le drapeau nicaraguayen

Murale d’Esteli, juillet 2009. Photo Hélène Legay
Pour plus d’images, voir le travail de l’université de Stanford sur les murales nicaraguayennes (1930-2000) : Nicaraguan murals
Vous pouvez également consulter le livre de Amanda Harris sur internet : Murals in Nicaragua
